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Pierre César du Cambout (1613-1641), de la famille bretonne du Cambout, marquis du Coislin, eut, de la fille Marie du chancelier Pierre Séguier (1588-1672), deux fils. Le plus jeune, Pierre Armand (1636-1706), fut lui-même chancelier, évêque d'Orléans, cardinal, favorable aux protestants et aux jansénistes, membre de l'Académie Française en 1652. L'aîné, Armand (1635-1702), fut lieutenant général des armées et membre de l'Académie Française la même année.

C'est pour lui que le marquisat fut érigé en duché en 1669. Il eut deux fils. Le plus jeune (Paris le 15 septembre 1665/28 novembre1732) fut évêque et prince de Metz à partir de 1698, duc et pair, en 1710, à la mort de son frère à qui il succéda à l'Académie Française le 2 juin 1710 et à l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres, commandeur de l’ordre du Saint-Esprit, premier aumônier du roi en 1710. Prélat vertueux et charitable, il protégea les gens de lettres. Il avait plusieurs riches bibliothèques, dont celle de Séguier ou de Coislin qu’il avait eue en héritage et qui contenait quatre mille manuscrits. Il en fit établir le catalogue et il légua sa collection à l'Abbaye Saint-Germain-des-Prés. Une partie seulement de celle-ci subsiste à la Bibliothèque Nationale, le reste ayant brûlé en 1793.

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